Qui se cache derrière Zeusfail

Né à Tahiti, au cœur du Pacifique Sud, j’ai grandi entre les embruns salés, le chant des ukulélés et la chaleur d’un peuple généreux. Dans ce décor paradisiaque, j’étais ce gosse mi-philosophe, mi-bouillonnement d’idées. Très jeune, je posais des questions qui faisaient buguer les adultes, tout en démontant les jouets pour comprendre comment ils fonctionnaient. Ma passion pour la logique et la stratégie s’est vite imposée. Entre les cocotiers et les devoirs, je m’évadais dans des mondes faits de pixels et de casse-têtes mentaux. Puis, la Nouvelle-Zélande m’a ouvert un autre horizon. Là-bas, j’ai ressenti ce qu’être vivant signifiait vraiment. C’était comme si la liberté avait une adresse postale. À chaque retour, un petit deuil intérieur. Mais aussi une graine de rêve plantée plus profondément.

À l’école primaire, j’étais le prototype du bon élève : poli, calme, discret. Mais une fois la cloche sonnée, j’étais un laboratoire d’énergie pure. Je construisais des univers entiers avec des bouts de sable, des bâtons et mon imagination. Le code est arrivé comme une évidence. Le HTML, le CSS, puis le Python… c’était comme si j’apprenais une langue que je parlais déjà dans ma tête. Très vite, j’ai développé mes premiers jeux, d’abord pour m’amuser, puis pour partager. Mon rêve de créer un jeu vidéo n’était pas juste un caprice d’enfant : c’était un plan d’attaque. Et je n’ai jamais arrêté de coder depuis.

Le collège fut une zone de turbulence. Un corps qui ne grandit pas aussi vite que les autres, une peau qui décide de se rebeller, et une timidité qui squatte un peu trop longtemps. L’anxiété s’est installée comme un logiciel malveillant. Mais au lieu de subir, j’ai canalisé. J’ai codé. J’ai appris. HTML, Lua, Glua, JavaScript, C#, rien ne me résistait longtemps. La solitude sociale s’est transformée en présence numérique. J’ai fondé Zeus Corporation, ma première vraie création communautaire. Un espace où j’expérimentais serveurs, jeux, et même des rôles de leader. J’étais peut-être silencieux en classe, mais en ligne, je construisais des mondes.

Avec l’adolescence est venu un déclic. J’ai découvert la philosophie, le Stoïcisme, L’Existentialisme, le Nietzscheanisme, le Zen. J’ai compris que l’échec n’était pas une fin, mais un passage. J’ai abandonné l’ancien pour refondre le nouveau. Zeusfail est né : un mélange assumé d’ambition et d’humilité. J’ai dissous l’ancienne structure pour en créer deux nouvelles entités : Zeus Imperium Tech et Virtus Imperium. Chaque ligne de code, chaque bug corrigé, chaque difficulté rencontrée : tout devenait une opportunité d’apprendre. J’ai appris à transformer la frustration en carburant, l’envie en projet, la chute en envol.

Aujourd’hui, je suis Gallemard Dylan, alias Zeusfail. Développeur freelance, écrivain. Je ne me contente pas de créer, je cherche à élever. Mes applications ne sont pas que des produits : ce sont des outils pensés pour ceux qui cherchent une issue, une direction, un tremplin. J’écris pour ne pas oublier, je code pour construire, je compose pour ressentir. Ma mission ? Apporter du sens, cultiver la détermination et insuffler un peu d’espoir à ceux qui pensent qu’ils ne sont pas à la hauteur. Car je le crois profondément : chaque obstacle peut devenir un pilier. Et la détermination, quand elle est sincère, peut redessiner le destin.