
Dans un monde où tout va vite, est-ce qu'on ne gagnerait pas à lever le pied ? Petite réflexion entre deux notifications.
Le culte de la vitesse
Tout doit aller vite. Répondre vite, produire vite, réussir vite. On scroll, on zappe, on switch. Mais à force de courir, on oublie parfois pourquoi on court. Et surtout, si ça vaut vraiment la peine.
La lenteur est devenue suspecte. Si tu ne publies rien depuis une semaine, t’es considéré comme inactif. Mais est-ce qu’être actif, c’est juste produire en continu ? Ou est-ce qu’on peut exister pleinement, même dans le silence ?
Aller lentement, c’est parfois la meilleure façon d’arriver entier.
Ralentir pour mieux voir
Quand tu lèves le pied, tu vois des trucs que t’avais oubliés. La lumière qui change dans la pièce. Le bruit du vent. Une idée que ton cerveau avait gardée pour plus tard.
C’est dans les moments calmes que les vraies réflexions émergent. Pas entre deux stories. Pas entre deux rendez-vous Zoom. Juste quand tu t’arrêtes et que tu laisses un peu d’espace.
Mais comment on fait, concrètement ?
Tu coupes les notifs. Tu t’accordes des moments où tu ne fais rien. Tu dis non à une réunion inutile. Tu marches sans but. T’écris sans objectif. Bref, tu fais de la place.
Ce n’est pas être paresseux. C’est cultiver un espace mental qui permet de mieux penser, mieux créer, mieux vivre.
Conclusion : ralentir, c’est résister
Dans un monde obsédé par la productivité, ralentir devient un acte de résistance. C’est dire : je ne suis pas une machine. Je suis un être humain, et j’ai besoin de temps pour digérer, ressentir, comprendre.
Et si on commençait par ça ? Juste aujourd’hui, aller un peu moins vite.

Gallemard Dylan
Fondateur de Zeus Corporation et Virtus Imperium, passionné par la résilience, la créativité et le développement personnel.